Du 6 au 13 novembre dernier, Jean-Luc Trachsel, l’évangéliste de l’Eglise évangélique d’Oron-la-Ville (FREE), a annoncé l’Evangile en Birmanie. Dans la capitale Rangoon, à environ 20'000 personnes et dans la ville de Myitkyina à quelque 50'000 personnes. « C’est la deuxième fois que je me rends sur place, explique-t-il à Remaufens (FR), dans les bureaux de l’entreprise dont il préside le conseil d’administration. En 2013, j’ai déjà eu l’occasion de prêcher dans ce pays et de prier pour les malades grâce à mon ami hollandais, Mattheus van der Steen. »
Dans le cadre d’un festival de gospel
A Rangoon, Jean-Luc Trachsel intervient dans le cadre d’un festival de musique gospel. Des artistes locaux connus, pas nécessairement chrétiens, et une chorale de jeunes birmans interprètent des chants gospels. A l’issue de ces prestations artistiques très appréciées des habitants, un pasteur ou un évangéliste annonce l’Evangile de Jésus-Christ. « Le jour où le festival devait commencer, la ville de Rangoon était littéralement sous l’eau, explique Jean-Luc Trachsel, des photos de son compte Facebook à l’appui. Nous avons demandé à nos équipiers de prière d’intercéder et, alors que les organisateurs avaient annulé la première soirée, nous avons reçu d’une Eglise de Hollande une parole comme quoi le stade dans lequel devait se tenir le festival serait au sec pour la suite de la manifestation. Et ce fut le cas ! »
Ce qui surprend Jean-Luc Trachsel, c’est qu’au moment où il commence à prier pour les malades lors de la première soirée, un très grand nombre d’entre eux sont guéris : « Des aveugles, des sourds, des paralytiques, des gens avec des grosseurs visibles… »
En Europe aussi !
« On pourrait penser que Dieu n’agit aussi puissamment qu’en Asie, dans des pays comme le Myanmar, commente l’évangéliste d’Oron. Certes les besoins en guérisons physiques sont beaucoup plus grands en Asie qu’en Europe, mais Dieu commence aussi à travailler puissamment notre continent. » Expériences à l’appui, Jean-Luc Trachsel raconte ce qu’il a vécu depuis la reprise de son ministère fin 2012, après 18 mois d’arrêt suite à un burn out. A Lyon, Avignon, Orléans, Toulon, Stuttgart… des villes où il a eu l’occasion d’annoncer l’Evangile, des non-chrétiens se convertissent par centaines et témoignent du fait qu’ils ont été guéris par Dieu. Et Jean-Luc Trachsel de raconter la guérison d’une dame en chaise roulante, épouse de médecin, qui est venue expressément à Lyon de Belgique et qui souffrait d’une maladie orpheline. « Cette femme est repartie en marchant, guérie, commente Jean-Luc Trachsel. Depuis elle s’est remise à faire du sport correctement : du vélo et de la natation notamment. » La famille de cette femme a été bouleversée au point de souhaiter organiser prochainement des rencontres d’annonce de l’Evangile et de prière pour la guérison dans la capitale belge.
« Je sens que nous entrons dans un temps de faveur de Dieu, ajoute-t-il. La clé de cette visitation, c’est l’unité des chrétiens. En Birmanie, les organisateurs de ces campagnes d’évangélisation qui sortent de persécutions travaillent ensemble, qu’ils soient catholiques, mennonites, baptistes… Tous voulaient recevoir le baptême du Saint-Esprit, sans se soucier du débat théologique autour de cette question. En France et en Allemagne, il en va de même ! »
Serge Carrel