Philippe Decourroux vous offre une chanson de son prochain album en avant-première ! Il l’interprète seul au clavier dans son studio situé au sous-sol de sa maison :
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Noël qui arrive, c’est pour lui d’abord des souvenirs de stress : ses parents, boulangers-épiciers, travaillaient jusqu’à 22 heures le 24 décembre. « Si je n’ai pas de beaux souvenirs de cette fête, je me souviens pourtant de la belle voix de ténor de mon père lors de la messe de minuit... » A cette évocation, les larmes lui viennent aux yeux. « C’était magnifique ! Un moment magique que je retiens, un demi-siècle après ! »
La voix, pour Philippe Decourroux, reste un grand facteur d’émotion : il en a fait son métier, certes. Mais victime de bégaiement pendant 46 ans, elle lui a aussi longtemps rappelé sa fragilité. Par le chant, aussi par les mots, elle lui a permis et lui permet enfin d’aller vers l’autre. Et on en revient à Noël : car pour lui, cette période de l’année donne juste une plus grande opportunité de parler de Jésus : « C’est une belle occasion de partage. » Mais rien de magique : « Noël signifie que Dieu s’invite dans nos vies. En ce sens, dans ma vie c’est tous les jours Noël ! »
Celui qui se définit comme un chanteur engagé fête ses vingt ans de carrière. Assis à la longue table à manger de la véranda de sa villa, il parle de Dieu avec une passion qui déborde. « C’est une souffrance quand tu n’arrives pas à partager la foi qui te remplit », relève-t-il. Philippe Decourroux dit vivre dans un siècle de « christianophobie », où les gens sont hostiles à l’image qu’ils se font de Dieu. « Derrière leur mur de préjugés se cache une soif immense d’amour, de justice et de vérité! »
Il évoque les concerts donnés à cette période de l’année dans les prisons : « Les autorités pénitentiaires acceptent plus facilement un discours chrétien aux alentours de Noël », glisse-t-il non sans malice. L’année dernière ? Il était à Paris auprès de personnes handicapées. « C’était fort », commente-t-il, ses yeux bleus perdus dans le vague. Cette année, il se rend pour les fêtes en Guyane française, dans les quartiers chauds de Cayenne, pour parler à ces femmes qui se vendent et que l’on vend. « La réalité de l’esclavage de la prostitution, ça m’est tombé dessus comme la foudre. Un film qui parlait de la traite des êtres humains m’a percuté et j’ai, depuis, ce fardeau sur le cœur. »
A fleur de peau quand il est question de souffrance humaine, Philippe Decourroux a démarré son ministère dans la chanson suite au suicide d’un jeune en 1993. Un événement qu’il évoque encore avec des tremblements dans la voix. « J’ai alors écrit la chanson ‘Sébastien’ ; plusieurs personnes m’ont dit qu’elle leur avait sauvé la vie. »
Le viol comme arme de guerre pratiqué au Congo RDC est son dernier cheval de bataille. Il a rencontré sur place le Dr Denis Mukwege, Prix Sakharov 2014 et surnommé « L’homme qui répare les femmes ». « Dieu agit, au travers de cet homme de façon extraordinaire », déclare Philippe qui a fait un film présentant l’engagement de ce médecin dans un pays « perdu sans une intervention divine ».
Avec 10 albums derrière lui, quelque 300'000 CD écoulés, Philippe Decourroux planche actuellement sur un album de louange. « J’ai la conviction que l’Eglise a besoin aujourd’hui de redécouvrir le message de l’Evangile. De non seulement se nourrir de la Parole de Dieu, mais aussi de méditer ses promesses merveilleuses. Et surtout d’apprendre à les mettre en pratique. »
Gabrielle Desarzens
Rencontrer Jésus au cinéma ? Si l’objectif était une évangélisation douce, il ne semble pas atteint : le public est d’ores et déjà estampillé chrétien dans sa grande majorité. « Mais ce Jésus de Nazareth m’attire et me renouvelle dans mon envie de le suivre », indique mercredi 16 mars à Vevey le pasteur réformé Daniel Fatzer, à l’issue de la projection du soir. Reportage en salle obscure.
Membre de l’église La Passerelle à Vevey (FREE), Katia Baechler, 44 ans, vient de sortir son premier roman. Elle y parle d’amour, d’espérance et de foi. « Parce que je crois que Dieu peut encore rencontrer chacun là où il se trouve », dit-elle jeudi 1er juillet sur la terrasse de sa maison.
Sœur Françoise de la communauté œcuménique des sœurs de Grandchamp, à Areuse (NE), expose actuellement dans l’une des pièces communes du lieu des tableaux qu’elle a peints et qui expriment la passion du Christ. « Au fil des planches, je me suis confrontée à l’injustice, au mépris… pour me sentir enfin encouragée à l’ouverture, et à ancrer plus profondément ma vie dans celle de Jésus », a-t-elle dit jeudi 25 mars face à ses œuvres.
Le dernier long métrage intitulé « Le Nouvel Evangile » du Bernois Milo Rau met en scène la Passion et des bribes de la vie du Christ jouées avec des migrants dans la ville de Matera, au sud de l’Italie. Il est au menu du « Festival du film et forum international sur les droits humains » (FIFDH) qui s’ouvre vendredi 5 mars dans un format numérique. Et interpelle.
Il était une fois… une enfant abusée, dont les larmes sont recueillies par une grenouille qui l’accompagne jusqu’au Roi d’un royaume fabuleux. Dans cette histoire, la psychologue Priscille Hunziker parle de la prise en compte de la souffrance. « Le voyage que fait la petite Emmy, c’est la métaphore d’un accompagnement psycho-spirituel », dit-elle mercredi 6 avril. Rencontre.
Au Liban, les habitants vivent l’intensité de la vie face à l’intensité de la mort, selon les mots du théologien et prêtre maronite Fadi Daou rencontré à Genève. Il invite notamment ses concitoyens à devenir des sauveurs… sur les pas de Jésus.
Thierry Lenoir est aumônier à 100% à la clinique de La Lignière à Gland. Cet ancien pasteur adventiste parle de l’esprit de Noël en termes de jugements moraux, sociaux et religieux à mettre de côté. Une réflexion qu’il partage dans l’émission Hautes Fréquences diffusée dimanche 19 décembre à 19 heures sur RTS La Première.
On investit dans nos carrières professionnelles, dans nos maisons… mais pas assez dans notre couple. C’est le constat que dressent Marc et Christine Gallay, le couple pastoral de l’église évangélique (FREE) de Lonay. Qui pratique avec bonheur une méthode dite « Imago », qui met la cellule de base créée par Dieu à l’honneur. Rencontre.
Sollicités pour la troisième fois pour intervenir dans le service public, les membres de l’Eglise évangélique La Fraternelle (FREE) à Nyon ont vécu le culte radiodiffusé de dimanche 30 janvier sur RTS Espace 2 avec plaisir et reconnaissance. « Les places se sont arrachées », a indiqué le pasteur David Rossé, alors que la célébration était limitée à 50 personnes.
Toute en sourires, elle vient avec un tournevis, un bout de tissu et une lingette, « de celles qu’on met en machine à laver le linge et qui absorbent les couleurs fortes pour éviter qu’elles ne déteignent sur les plus claires ». Et avec ces quelques objets, Hélène Steiger, alias Leny Tonic, nous apporte comme des éclats d’espérance dans cette période de l’Avent.
Il en revient avec des paillettes plein les yeux. David Richir, professeur à la HET-PRO en Nouveau Testament, a participé au premier Forum chrétien romand, qui s’est tenu du 11 au 13 octobre à Leysin. « J’ai fait comme un voyage interculturel au niveau spirituel », indique-t-il mercredi 20 octobre à Morges. Non sans ajouter avoir été profondément enrichi par les pratiques œcuméniques partagées.
Alors que les enfants ont repris le chemin de l’école, les familles chrétiennes n’ont pas toutes repris le chemin de l’église. Est-ce problématique ?
Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]
Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.
Elle puise dans le judaïsme de quoi nourrir sa foi chrétienne. La théologienne et pasteure Francine Carrillo écoute, calligraphie et fait parler les lettres hébraïques qui, selon elle et avec toute la tradition juive, sont porteuses de sens et d’espérance. Rencontre.
Anaël Bussy vient de démarrer comme ébéniste indépendant à Chevilly, près de La Sarraz. Parmi ses premières réalisations, des plateaux en bois, destinés à la distribution de la Sainte-Cène.