Lors de la dernière Rencontre générale de la Fédération romande d’Eglises évangéliques (FREE), qui a eu lieu le 26 novembre 2022 à Neuchâtel, un sujet central de la rencontre a été la nomination d’une responsable de la communication. Celle-ci rejoint l’équipe de direction de la fédération. Cette nomination s’inscrit dans le processus de transformation de la FREE vers la gouvernance partagée.
Responsable de la communication
L’équipe de direction de la FREE, actuellement composée de Sébastien Demierre, Stéphane Bossel, Nirine Jonah et Didier Suter, va être complétée par une responsable de la communication, en la personne de Sandrine Roulet. Acceptée à l’unanimité par les délégués de la Rencontre générale, elle commence son travail le 1er décembre 2022. Elle est employée à 40 % (20 % comme rédactrice et 20 % comme responsable du « cercle » communication).
Sandrine Roulet, née en 1973, est mariée et mère de deux enfants adultes. Depuis dix ans, elle s’investit dans l’Eglise évangélique de Gimel (FREE). Educatrice de la petite enfance de formation, Sandrine a travaillé dans ce domaine avant d’effectuer un stage en journalisme. Ces quinze dernières années, elle a travaillé pour plusieurs médias de la presse chrétienne : les journaux Alphalive News, Midway Mag, Stop Pauvreté, Quart d’heure pour l’essentiel, les magazines du groupe Alliance Presse, le site internet Evangeliques.info (www.evangeliques.info)… Sandrine n’est pas une inconnue au sein de la FREE, puisque, depuis un an et demi, elle rédige des articles pour le journal Vivre et les sites internet de la fédération. « Je serai garante de la vision, mais j’aimerais aussi être porteuse de bonnes nouvelles dans un monde inquiet et confus », a-t-elle partagé devant les délégués.
Lors de la discussion qui a précédé le vote, plusieurs délégués ont pris la parole. L’un d’eux a rappelé que, dans notre monde où les réseaux sociaux diffusent des flots de « fake news » (« informations fallacieuses »), il est important de pouvoir compter sur des journalistes qui font du bon travail. Un autre délégué a encouragé la rédaction des médias de la FREE à développer plus de coopération avec les autres médias chrétiens de Suisse romande. Un autre a abondé en expliquant que le monde évangélique devra mutualiser ses forces, afin d’avoir le plus grand impact possible. Un autre, enfin, a rappelé à quel point il peut être délicat de gérer les médias généralistes, et en particulier de répondre à leurs questions. Cela implique que la FREE se dote de professionnels aguerris dans ce domaine.
Adoption du budget 2023
Les délégués ont accepté le budget proposé pour l’année 2023. Bénéficiaire de 1221 francs, celui-ci est en légère augmentation par rapport à celui de l’année passée. Il prévoit 1’272’287 francs de dépenses, principalement en faveur des secteurs mission, soutien d’œuvres chrétiennes, communication, formation, accompagnement des Eglises et secrétariat.
Les délégués ont également accepté une augmentation de 2,5 % du barème salarial. Cela concerne les salariés de la FREE, mais aussi les ministères rémunérés dans les Eglises.
Amélioration des conditions de travail des pasteurs
Une enquête effectuée par la FREE montre que les cinq principaux défis rencontrés par les pasteurs de la fédération sont, par ordre décroissant d'importance : la conciliation entre vie de famille et ministère, la gestion des changements dans la communauté, le décalage entre attentes à propos de la pratique du ministère et réalité sur le terrain, l’épuisement et le salaire trop modeste. Pour la FREE, les conditions de travail des pasteurs doivent être prises en compte, car elles ont une influence sur leur santé et sur le développement des communautés dont ils ont la charge.
Membre de la direction de la FREE, Stéphane Bossel relève qu’une solution à la gestion de ces problèmes serait l’annualisation des heures de travail. Ainsi, lorsqu’un pasteur cumule des heures supplémentaires pour répondre à des urgences, il devrait avoir la possibilité de les compenser plus tard au moyens de congés. Mais, les pasteurs n’utilisent que rarement cette possibilité. Du coup, la direction de la FREE propose une autre solution : l’augmentation du nombre minimum de semaines de vacances, de quatre à cinq. Les délégués ont accepté cette proposition, tout en laissant la direction de la FREE poursuivre la réflexion et, éventuellement, proposer une solution plus aboutie lors de la prochaine Rencontre générale.
Le SME se réorganise
Le Service de missions et d’entraide (SME) s’est réorganisé, afin de s’adapter à sa mission. Il se dote d’un conseil d’administration composé actuellement de trois membres (Stéphane Bossel, Nathanaël Schildknecht, René Barbezat) et du secrétaire général, avec un statut d’invité. Philippe Bury devient secrétaire général du SME et Sylvie Balverde secrétaire générale adjointe, spécialisée dans la communication et le « fundraising » (« recherche de fonds »).
« Nous cherchons encore deux membres pour le conseil d’administration, relève Philippe Bury. Nous cherchons des personnes avec de l’expérience dans l’administration, les finances, la mission. » Le SME doit actuellement gérer une érosion des dons reçus. Mais il a aussi la joie de préparer son prochain programme institutionnel.