Quel nom porterons-nous? EEU? ELR? EESR? FREE? SEMPER FIDELIS? ou UPCR?

jeudi 09 mars 2006

Porter un nom n'est pas anodin. On peut l'aimer et en être fier, ou au contraire le supporter et chercher à l'occulter. Quand il s'agit d'une Eglise ou d’un groupe d’Eglises, le nom qu'on lui donne l'identifie de manière publique. A moins d'un an de la date prévue pour la fusion FEEL-AESR, le choix du nom de la nouvelle Union devient impératif !

Jusqu'à présent, dans les textes relatifs aux projets de fusion, le terme général d'Union a été utilisé, en attendant de fixer une nouvelle appellation. Mais comment trouver un nom qui identifie suffisamment ce que seront nos Eglises, assez ouvert pour accueillir leur diversité, sans créer de confusion avec d'autres appellations existantes?

Pour elles-mêmes, des Eglises ont fait l'exercice
En général, les Eglises de la FEEL se nomment simplement par leur localité (par ex. Eglise Libre du Locle), à l'exception de celle de La Rochette à Neuchâtel, dont le nom est lié au lieu. Dans les AESR, plus de vingt Eglises au contraire ont choisi de s'identifier par un nom. Les sources d'inspiration sont diverses: la rue ou le quartier (La Pélisserie à Genève, Les Ecluses à Bienne), les arbres devant la chapelle (Les Marroniers à Rolle, et Les Amandiers à Lavigny, (en référence à Jérémie 1.12), ou une page de la Bible (Le Cep à Porrentruy, Elim à St-Prex). D'autres Eglises ont voulu donner un sens à leur présence: un Abri à La Neuveville, une Oasis à Morges.
Porter un nom n'est pas toujours évident. Il peut même paraître prétentieux. Alors pasteur dans l’Eglise de l’Oasis à Morges, que devais-je répondre à quelqu’un d’extérieur à la communauté qui suggérait qu’au travers de notre nom on pensait que les autres Eglises de la ville, réformée, catholique, de Frères, formaient… le désert!

Pour l'Union, un nom qui reste à trouver
En 2004, un concours a été proposé dans Vivre (juin-juillet 2004) aux membres de nos Eglises: qui suggèrera un nom pour la nouvelle Union? Quelques personnes se sont lancées avec des propositions, parfois originales comme SEMPER FIDELIS (Toujours fidèle) ou Unis pour Proclamer Christ Ressuscité (UPCR). Cette dernière a l'avantagce de fixer un objectif à l'Union, mais ce nom semble trop universel pour nous caractériser. 
Quatre propositions restent, pour l’instant, retenues par le Comité de pilotage du projet de fusion FEEL-AESR:
- Eglises Evangéliques Unies (EEU),
- Eglises Libres Romandes (ELR),
- Eglises Evangéliques en Suisse Romande (EESR),
- Fédération Romande d’Eglises Evangéliques (FREE).

Choisir soigneusement est important, car le nom doit "tenir" longtemps, exprimer la réalité d'aujourd'hui sans nous y enfermer, et nous identifier sans nous isoler des autres Eglises. Il peut fixer des objectifs, mais ne pas "vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué". Les malentendus doivent aussi être anticipés. Par exemple, le terme libre de ELR serait bien connoté dans les cantons de Neuchâtel et Vaud, mais il serait source de confusion avec les Eglises libres de Genève. Tout n'est pas simple!
Tout comme les projets de statuts, ces propositions de noms et de logo sont en consultation jusqu'au 28 février dans les Eglises.

Un logo qui parle
Pour caractériser graphiquement notre Union, le Comité de pilotage propose de garder le logo des AESR. Son allure est sobre, ses couleurs sont chaudes et ses lignes restent contemporaines. Fait essentiel : il présente au centre la croix de Jésus-Christ. Des communautés sobres, chaleureuses, ancrées dans les réalités du présent, et qui placent au cœur de leur vie Jésus-Christ crucifié et ressuscité… n'est-ce pas un résumé de ce que nous voulons vivre et témoigner dans notre nouvelle Union d'Eglises?
Jean-Charles Moret

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