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Quand nos Eglises deviennent des «scènes de crime»…

Serge Carrel vendredi 15 février 2019 icon-comments 9

Les révélations médiatiques à répétition sur les crimes sexuels commis dans certaines Eglises évangéliques étasuniennes laissent sans voix. Elles ne doivent toutefois pas rester sans suite ! Chez nous !

En 20 ans, près de 700 enfants, adolescents et adultes ont été victimes de prédateurs sexuels au sein de la Convention baptiste du Sud, la plus grande Eglise protestante des Etats-Unis. 380 pasteurs, animateurs jeunesse et bénévoles dans 20 Etats sont impliqués dans ces crimes sexuels. 35 ont même retrouvé un emploi dans des structures ecclésiales après avoir commis de tels abus…

Effroi et honte

« C’est la honte ! » La honte de découvrir qu’une fédération d’Eglises très à cheval sur un évangélisme ultra-conservateur a été le terreau de telles perversions de l’Evangile de Jésus-Christ. C’est la honte de découvrir qu’une structure congrégationaliste – qui valorise l’indépendance des Eglises locales – se révèle incapable de mettre en place une liste des prédateurs sexuels qui ont sévi en son sein. C’est la honte de découvrir des autorités d’Eglises plongées pendant des années dans le déni devant les interpellations de victimes qui appelaient au changement…

Et chez nous ?

Au-delà du silence catastrophé que nous imposent, face aux victimes, ces crimes odieux, une question se pose : qu’en est-il dans nos Eglises en Suisse et en francophonie ? Sommes-nous des « scènes de crime » à disposition de terribles prédateurs ? A priori non ! Mais la question doit être posée, afin d’éviter toute victime supplémentaire !

Serge Carrel

9 réactions

  • Claire Poujol dimanche, 17 février 2019 00:17

    Je suis très étonnée de lire ces mots de notre ami Serge Carrel, journaliste chrétien suisse: "Qu’en est-il dans nos Eglises en Suisse et en francophonie ? Sommes-nous des « scènes de crime » à disposition de terribles prédateurs ? A priori non ! Mais la question doit être posée, afin d’éviter toute victime supplémentaire !"
    J'ai du mal à croire que vous soyez à ce point naïf, cher Serge ! En France, Suisse ou Belgique, il y a exactement les mêmes problèmes dans les Eglises évangéliques qu'aux Etats-Unis. La seule différence, c'est que pour le moment aucun journaliste, aucun média n'en a encore parlé (à ma connaissance, car je peux me tromper ou avoir oublié). Nos deux livres écrits il y a longtemps avec Jacques Poujol "Les abus spirituels" et "Les abus sexuels" n'ont pas fait l'objet de recension dans les journaux évangéliques ni dans les radios chrétiennes. Ce fut l'omerta totale. Personne ne voulait croire que "ça" existait dans "nos Eglises si belles, si saintes", évangéliques, quoi ! (Et même charismatiques!) Pourtant n'importe quel psychothérapeute ou psychiatre, chrétien ou non, dans ces pays, a déjà entendu les plaintes de victimes d'agressions sexuelles qu'ils, ou elles, ont subies dans les Eglises évangéliques.
    La dernière confidence que j'ai reçue d'une victime date de 2 jours !!
    Je précise que par "agression sexuelle" j'entends bien évidemment soit une agression sexuelle commise sur un enfant, soit une agression sexuelle commise sur une jeune fille ou une femme de tout âge (ou un homme) fréquentant une assemblée évangélique.
    Claire Poujol
    Conseillère conjugale

  • SC lundi, 18 février 2019 15:42

    Bonjour Claire,
    Merci pour votre franchise. Impliqué dans un ministère pastoral et journalistique depuis de nombreuses années, j'ai traité à plusieurs reprises de la question des abus et des agressions sexuels, y compris dans nos Eglises évangéliques... Et y compris avec Jacques Poujol dans une émission TV en lien avec la sortie d'un livre témoignage. Dans le cadre de la FREE, nous avons publié un livre sur les abus, sauf erreur quasi en même temps que les vôtres... D'où peut-être notre discrétion!
    A mon sens, si vous êtes convaincue du fait que les milieux évangéliques francophones sont livrés à des prédateurs comparables à ce qui s'est passé ces 20 dernières années dans les Eglises de la Southern Baptist Convention aux Etats-Unis, il faut tirer et retirer la sonnette d'alarme. Et notre équipe souhaiterait vous aider à le faire. A ce jour, avec la connaissance du milieu évangélique romand qui est la mienne, je ne perçois pas la situation comme vous le faites...
    Merci de votre retour.
    Meilleurs messages.
    Serge Carrel
    Journaliste et chargé de la formation des adultes dans la FREE

  • Claire Poujol mardi, 19 février 2019 11:25

    Bonjour Serge, merci de votre message. Pouvez-vous développer votre dernière phrase "je ne perçois pas la situation comme vous le faites". C'est a dire ?

  • SC mardi, 19 février 2019 21:44

    Chère Claire,
    Vous assimilez la situation qui prévaut dans la Convention baptiste du Sud à celle qui prévaudrait en Suisse ou en francophonie. Qu'il y ait eu ou qu'il y ait des agressions sexuelles dans les camps de vacances évangéliques ou dans des groupes de jeunes, c'est incontestable... Mais que des pasteurs soient impliqués dans de tels crimes, personnellement je n'en ai jamais entendu parler... Mettriez-vous en avant qu'en Suisse romande ou ailleurs des pasteurs ont été condamnés par la justice pour de tels crimes sexuels?
    Merci de votre réponse.
    Meilleurs messages.
    Serge Carrel

  • Claire Poujol mercredi, 20 février 2019 11:48

    Merci Serge. Condamnés, ça je n'en sais rien, je vis dans le sud de la France. Mon mari Jacques en sait bien plus. Par contre, des pasteurs impliqués, evidemment qu'il y en a, sinon je ne l'aurais pas laissé entendre. Encore une fois, c'est Jacques qui est itinérant et vient souvent en Suisse et il sait énormément de choses, il entend les victimes helas. Et cela depuis qu'il est itinérant, c'est a dire depuis vers 1990... Il peut s'agir de pédocriminalité, sur des enfants ou jeunes mineurs, ou bien d'agressions sexuelles ou de viols sur des femmes adultes (ou des hommes) des communautés chrétiennes. Les églises font régner l'omerta, le silence, et bien rares sont les victimes osant parler, et encore moins porter plainte. Il faudra des générations pour que l'omerta se dissipe dans les milieux evangeliques suisses comme en France ou en Belgique.

  • Philippe Henchoz jeudi, 21 février 2019 19:05

    Abus sexuels au sein de l'Eglise catholique.
    Abus sexuels au sein de la Southern Baptist Convention.

    Sans aller forcément aussi loin, j'ai constaté des choses répréhensibles en nos propres milieux (comme des abus de pouvoir manifestes), recueilli des témoignages, accompagné à de multiples reprises de part et d'autre.

    J'ai vu des personnes s'en relever. Mais c'est tellement destructeur.
    Tant de personnes en souffrent à vie et ne s'en remettront que très difficilement et probablement partiellement, malgré le pardon (quand il peut intervenir), la grâce, la résilience et le temps. Compassion pour elles.

    Toute la société est impactée, à tous les niveaux, dans toutes ses sphères. A commencer par la famille.

    Et c'est tellement loin de l’Évangile que nous aimons pourtant et professons et qui, pour une part au moins, se voit décrédibilisé au moment même où tous et toutes nous en avons le plus besoin.
    Et le coeur du Christ, si proche des plus faibles, des plus petits, saigne, c'est comme lui cracher au visage.

    Le coeur de l'homme étant ce qu'il est, j'hésite à dire que plus rien ne me surprend, je ne voudrais pas tomber ni dans le cynisme ni dans le fatalisme, et pourtant...

    Des choses doivent changer. Elles peuvent changer (sinon, il faut vraiment changer de crèmerie). Il est temps de revoir "le logiciel".
    En tout état de cause, dans l'Église, les "pouvoirs" (gloups, employer ce mot pour un lieu de vie, de restauration et de rayonnement où devrait régner la concorde et le service mutuel, me fait mal) ne peuvent plus être concentrés sur quelques hommes cooptés, installés, peu remis en questions et souvent pas redevables.

    A mon sens, nous avons plus que jamais besoin de femmes en postes à responsabilités dans l'Église .
    Et nous nous passerions des compétences, des talents, des dons, du savoir-faire et du savoir-vivre de la (meilleure) moitié de l'humanité ?
    Pas d'angélisme, tout ne sera pas résolu en un coup de cuillère à pot, il ne s'agit pas ni d'idéaliser les choses, ni de gommer les différences entre nous (mais plutôt de les catalyser) pour que ce qui fait le beauté d'une humanité mixte mais également rachetée et responsabilisée trouve à s'exprimer concrètement. #servirensemble

    Se passer d'elles aujourd'hui, volontairement ou non, consciemment ou non, c'est prendre le risque d'accroître ou du moins de continuer à tolérer, en connaissance de cause (nous ne pourrons plus jamais dire que nous ne savions pas), abus, déséquilibres, angles morts et excès en tout genre, et constater dans peu de temps que les choses, déjà terribles, se seront encore amplifiées.

  • Paul Dubuis mercredi, 06 mars 2019 18:35

    A Madame Claire Poujol. Rolle, le 6 mars 2019
    Consacré dans l’Eglise réformée vaudoise, j’ai premièrement servi comme diacre. Je suis devenu pasteur par la suite, exerçant mon ministère successivement dans sept Eglises évangéliques. En parallèle, j’ai eu le grand privilège d’être l’animateur responsable de plus d’une trentaine de camps de jeunes, de camps-familles - entre autres aux côtés de Philippe Decorvet - et de camps de retraités. Au cours de mon ministère, tout comme Serge Carrel, je n’ai pas eu connaissance de cas d’agressions sexuelles. Ce qui évidemment ne signifie pas que de tels forfaits n’aient pu exister ni qu’ils ne se produisent malheureusement pas aujourd’hui, si l’on entend ce que vous rapportez. Les aurait-on couverts dans nos rangs ? Vous-même, confrontée aux si nombreux cas dont vous faites état, avez-vous réussi au moins à quelques reprises à convaincre une victime de porter plainte ? Ce qui supposerait que cette dernière fasse appel à la justice et sorte ainsi de l’anonymat : très dure perspective à envisager.
    Par contre ce que vous risquez de réussir, au travers de vos commentaires ci-dessus, c’est d’étendre la suspicion sur l’ensemble de nos Eglises évangéliques, suisses romandes en particulier ! A vous lire, elles seraient donc, et ceci dans leur ensemble… soumises à la loi du silence: « Pédocriminalité, sur des enfants ou jeunes mineurs, ou bien agressions sexuelles ou viols sur des femmes adultes (ou des hommes) des communautés chrétiennes… ». Quel scandale, ignoré du grand nombre et qui concernerait des personnes « fréquentant une assemblée évangélique » !?
    Madame Poujol, vous étayez votre réquisitoire en faisant appel au témoignage de votre mari Jacques, pasteur et thérapeute reconnu, dont l’enseignement est apprécié dans nos cercles. « Il vient souvent en Suisse et il sait énormément de choses ». Enormément, pas moins… Si cela est le cas, on peut comprendre que vous trouviez bien « naïf » Serge Carrel: il ne se laisserait pas sérieusement alerter quand vous lui faites savoir « … qu’il y a exactement les mêmes problèmes dans les Eglises évangéliques de Suisse qu'aux Etats-Unis. La seule différence, c'est que pour le moment aucun journaliste, aucun média n'en a encore parlé » !
    Soit. Or si nous continuons à répandre publiquement ce type d’informations, nous ne perdons rien pour attendre ! Vous appelez des représentants de la presse à investiguer parmi nous ? Pour sûr que nous sommes pleins d’estime envers ceux et celles qui exercent la belle profession d’écrire, qui le font en établissant la vérité des faits en vue du bien public. Pourtant nous savons également que certains d’entre eux sont parfois tentés de commettre des… abus. C’est alors qu’ils cherchent à répondre à la curiosité, à l’esprit de critique ou au besoin de sensations fortes de leur lectorat. Qu’ils puissent trouver, dans votre courrier, un début d’inspiration ou l’occasion d’un éventuel dérapage dans les Fake news reste possible. On imagine le vraisemblable discrédit jeté alors sur nos Eglises, ceci par l’entremise, certes non recherchée, de vos propos lapidaires. L’actualité religieuse, dramatique et internationale, offre au peuple l’occasion de « bouffer du curé » jusqu’à satiété : ferait-il la fine bouche si on lui proposait « du momier » régional ? Madame Poujol, vous vous faites à juste titre un devoir de secourir les victimes de l’injustice ou de la violence. Soyez de même attentive au tort que vous pourriez faire subir aux Eglises évangéliques. Ne suscite-t-on pas la défiance à leur égard quand on laisse entendre la généralisation des comportements déviants reprochés à certains de leurs ressortissants. Telle qu’elle vous apparaît, la situation s’avère grave : dès lors que proposez-vous concrètement pour y remédier ?
    Aggravée encore, elle pourrait l’être certainement à cause du tort porté cette fois-ci à l’Evangile de Jésus-Christ et à ceux et celles qui s’efforcent de l’annoncer, de le vivre quotidiennement et de le confirmer par leurs actes.
    M’efforçant d’être témoin à leurs côtés et attristé par vos dires, je vous salue bien fraternellement.
    Paul Dubuis, Rolle

  • Claire Poujol jeudi, 07 mars 2019 22:51

    Bonsoir monsieur Dubuis, vous soulevez de nombreuses questions et je vous en remercie, car il est question de choses graves. Je conçois bien que vous n'ayez pas eu connaissance de tels forfaits, car soit ils sont couverts, soit les victimes n'osent pas parler. Et puis, pour donner une image, ce sont les médecins qui voient les malades. Il est bien normal que vous n'ayez rien vu ni entendu, car les victimes en souffrance et désirant recevoir de l'aide, s'adressent aux psychothérapeutes, aux associations ou aux Centres de relation d'aide chrétienne (membres de l'Association des Conseillers Chrétiens, ACC Suisse romande, ou non).
    Mon mari ou moi même disons toujours aux victimes qu'il est possible de porter plainte, mais ce n'est pas si simple, c'est même un obstacle quasi insurmontable. Et puis parfois le traumatisme est si profond qu'elles ont tout enfoui en elles, et que les souvenirs ne reviennent que cinq ou six décennies plus tard. Sortir de l'anonymat est difficile pour elles voire impossible, elles ne seront pas crues. C'est parole contre parole, et ces actes-là n'ont bien sûr pas de témoins. Je suis d'accord avec vous, c'est un scandale.
    Les journalistes que vous évoquez, je pense que la grande majorité font sérieusement leur travail d'investigation. Des églises qui n'ont rien à se reprocher n'ont pas à craindre d'investigation. L'essentiel, ce sont les victimes. Nous aimerions tous que ce ne soit pas réel, qu'il n'y ait des agressions sexuelles que chez nos frères catholiques, mais c'est réel: il y en a aussi chez les évangéliques! Malheureusement, oui c'est vrai. Les églises évangéliques ne sont pas épargnées par les profils d'agresseurs sexuels, pas forcément des pasteurs d'ailleurs. Ce peut être aussi un directeur de colonie, un chef de chorale, un ancien, un chef scout (je donne des exemples).
    Que proposer pour résoudre ce problème ? Il faudrait bien du temps pour repondre à cette question ! Serge Carrel pensait éventuellement inviter mon mari lorsqu'il est en Suisse à parler à un micro de radio chrétienne, c'est tout à fait réalisable.
    Je vous rassure, les églises évangéliques, je l'ai dit, qui n'ont rien à se reprocher (c'est la majorité !) ne sont pas concernées par ce que j'ai dit.
    Mais le fait est qu'il y a des victimes qui se taisent et qui sont détruites, et qu'il y a des prédateurs sexuels qui ont sévi soit il y a longtemps, soit il y a peu de temps, soit qui sévissent actuellement.
    Dire "ces choses horribles ne se trouvent pas chez nous" ne fera pas disparaître le problème. Il vaut mieux regarder la réalité en face.
    J'espère vous avoir apporté quelques éclaircissements.
    Pour les personnes qui le souhaitent, notre petit livre "Les abus sexuels, comprendre et accompagner les victimes" se trouve dans toute librairie chrétienne en Suisse.
    https://librairie-7ici.com/6368-les-abus-sexuels-comprendre-et-accompagner-les-victimes.html
    Fraternellement.

  • Coralie Filedis vendredi, 15 mars 2019 10:33

    Ai-je bien lu la phrase de Madame Poujol ou ai-je des hallucinations visuelles ?

    Je cite : " Nous aimerions tous que ce ne soit pas réel, qu'il n'y ait des agressions sexuelles que chez nos frères catholiques, mais c'est réel : il y en a aussi chez les évangéliques ".
    On est sûrement très nombreux à souhaiter qu'il y ait des agressions sexuelles chez les catholiques. Dérapage complet...

Opinion - avertissement

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