« C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Observez comment croissent les lis des champs : Ils ne travaillent, ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui existe aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne vous (vêtira-t-il) pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? Ou : De quoi serons-nous vêtus ? Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »
Matthieu 6.25-34
Nous vivons dans une Europe occidentale qui a toujours davantage peur du lendemain. Quelques sondages : « 80% des jeunes sont inquiets pour l’avenir » ; « 86% des Français doutent de leur sécurité sociale » ; « … très inquiets pour leur pouvoir d’achat ; « inquiets à propos des centrales nucléaires » ; « les Européens sont inquiets de l’immigration » ; « les chefs d’entreprise inquiets pour l’économie en 2015 ».
Et moi ? Je travaille beaucoup. J’épargne pour mes vieux jours selon le principe des trois piliers préconisé dans notre pays. J’applique le modèle dominant en vivant aussi les valeurs que j’ai reçues de mes parents.
« Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. » Alors sommes-nous redevenus des païens ?
Jésus nous invite à placer toute notre confiance en Dieu qui prend soin de nous et nous procure de la nourriture comme aux oiseaux qui mangent chaque jour, sans semer ni moissonner et amasser dans des greniers. Avec une pointe d’humour, Jésus demande aussi qui d’entre nous parvient à prolonger sa vie par les soucis qu’il se fait.
Alors Jésus nous invite-t-il à vivre la bohème sans nous soucier du lendemain ? Les soucis de la vie tendent à nous attacher aux choses de la terre et au monde. Jésus nous invite au contraire à chercher premièrement le Royaume et la justice de Dieu. Le reste nous sera donné en plus.
Michel Faggion
Eglise de l’Oasis, Morges (FREE)
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