EcoEglise: une plate-forme pour inscrire votre Eglise dans la transition écologique

vendredi 09 octobre 2020

Promouvoir davantage de conscience dans les Eglises, c’est le but que s’est fixé la plate-forme EcoEglise lancée notamment par StopPauvreté et A Rocha. Découverte d’une démarche et de ressources qui pourraient rendre plus écologiques nos communautés locales.

Une plate-forme de travail nommée « EcoEglise » vient d’être lancée en Suisse romande. Elle permet aux Eglises, paroisses, ONG et associations chrétiennes diverses de bénéficier d’outils pour cheminer progressivement vers davantage de respect et de soins de la création.

Une démarche oecuménique

Lancée par A Rocha, StopPauvreté, Pain pour le prochain. Action de Carême et oeco Eglise et environnement, cette plate-forme propose un éco-diagnostic qui permet de faire un bilan de la conscience écologique d’une Eglise locale, de bénéficier de ressources diverses pour organiser des repas communautaires ou des apéros plus écologiques, pour bien choisir la vaisselle ou les produits de nettoyage utilisés, pour valoriser la mobilité douce

« L’engagement pour davantage de soins pour la création est un domaine où les Eglises peuvent vivre l'unité, explique Lara-Florine Schmid, coordinatrice technique d’EcoEglise et membre réformée de l’ONG A Rocha. C’est très beau de voir tous ces chrétiens se rejoindre ainsi et travailler ensemble ! »

Commencer par un petit groupe mandaté

Pratiquement, EcoEglise propose à chaque communauté locale de constituer un groupe de trois personnes au minimum, qui reçoit l’appui des responsables de l’Eglise, pour initier le processus. Il s’agit ensuite d’enregistrer la communauté, puis de remplir l’éco-diagnostic en ligne, qui permet de mesurer le niveau d’engagement par rapport à la conscience écologique de la communauté. Cinq domaines sont évalués : les célébrations et les enseignements, les bâtiments, le terrain, l’engagement local et global, et le mode de vie.

Après avoir rempli cet éco-diagnostic, l’Eglise reçoit une « attestation de niveau de progression », soit une distinction de bronze, d’argent ou d’or. Le dépouillement de l’éco-diagnostic et l’obtention de l’attestation de niveau est conditionnée par une finance d’inscription de 200 francs à la plate-forme, renouvelée chaque année.

EcoEglise s’inspire de ce qui a été mis en place par « Eglise verte » en France avec 400 communautés impliquées, et par « Eco Church » au Royaume-Uni avec 2000. 9 Eglises ou paroisses romandes se sont déjà engagées dans ce processus. Trois catholiques, trois réformées et trois évangéliques. Du côté évangélique, ce sont l’Eglise libre de Carouge à Genève (EELG), l’Eglise de la Colline à Crissier (FREE) et l’Eglise de Châble-Croix à Aigle (FREE). EcoEglise espère qu’une 70taine de communautés seront impliquées dans ce processus d’ici la fin de 2022.

L’occasion de promouvoir le label « Coq vert »

Le lancement de ce projet œcuménique à propos de l’environnement est aussi l’occasion de promouvoir en Suisse romande la certification « Coq vert », qui rejoint le système de management environnemental ISO 14001. Prisé en Suisse alémanique, Coq Vert permet d’inscrire la communauté locale dans un programme environnemental où chaque entité ecclésiale est suivie dans la durée.

En Suisse romande, la plate-forme EcoEglise est soutenue par la Conférence centrale catholique romaine, l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud et le Réseau évangélique suisse. (c)

 

Le site d’EcoEglise.

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