Le Coast Camp a dû changer de chalet au pied levé, mais l’enthousiasme reste au beau fixe

Sandrine Roulet vendredi 09 décembre 2022

Un mois et demi avant le début du Coast Camp – un camp de ski réunissant plusieurs groupes de jeunes chrétiens – ses responsables ont dû trouver un autre hébergement. Le revers positif de la médaille, c’est que le nouveau centre de camp permet d’accueillir plus de monde. Les inscriptions sont encore ouvertes.

Mi-novembre, les responsables du Coast Camp ont appris que le chalet qu’ils ont réservé depuis des mois à Morgins ne serait pas prêt pour accueillir les campeurs du 26 décembre au 2 janvier prochains. En cause, les travaux qui s’y déroulent ne sont pas terminés.

Providentiellement, le centre de camp de Melchtal (Obwald) – où s’est déjà déroulé le Coast Camp avant le Covid – était encore disponible. Sa capacité d’accueil étant plus grande, il reste de nombreuses places pour les jeunes de 16 à 25 ans qui souhaiteraient participer à ce camp de ski réunissant six groupes de jeunes d’Eglises FREE de la Côte et le groupe de l’Eglise de Réveil de Nyon.

La priorité aux relations

« Ce changement de chalet était le sujet tendu de ces dernières semaines. Cela change des choses au niveau de l’organisation et des activités sur place. Les prix du transport et du logement sont plus élevés», précisent Thibault Cretegny, le chef camp, et son chef « adjoint » Jonas Gaillard, tous deux impliqués dans le groupe Synchros (Eglise de l’Oasis). Mais les deux jeunes chrétiens, qui sont épaulés par une dizaine d’autres responsables, font contre mauvaise fortune bon cœur. Ce qui compte le plus pour eux, c’est que les participants progressent dans leur relation avec Jésus, et qu’ils puissent également développer des relations saines et remplies d’amour pendant cette semaine à la montagne. « J’espère que les campeurs redescendront du chalet avec des clés pour leur vie et des amis pour les accompagner dans leur foi personnelle », confie Jonas.

Des réponses pour se construire

Le responsable de 21 ans relève les bienfaits d’un tel camp lorsqu’on est adolescent, une période pas toujours facile : « Mon premier camp à Noël 2016 a été marquant au niveau social. J’ai fait la connaissance de plein de personnes avec lesquelles j’ai pu prier, partager et développer ma relation avec Jésus. L’année suivante a apporté des réponses à mes questions et a été importante pour la construction de mon identité ».

Le partage de Thibault va dans le même sens : « Je n’étais pas de nature extravertie quand j’étais plus jeune et les moments de cellule en petits groupes me sortaient de ma zone de confort. C’est dans ces moments-là que Dieu a pu vraiment toucher mon cœur ».

Etre chrétien dans un monde qui ne l’est plus

Pour son édition 2022, le camp s’articule autour de la question « comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus ? ». L’oratrice invitée pour traiter ce sujet en plénières est Rachel Buisine, la responsable du secteur jeunesse à l’Eglise Gospel Center d’Oron (FREE).

Pour Thibault, cette thématique est des plus actuelles : « Quel rôle et quel impact Dieu nous appelle-t-il à avoir dans un monde où les valeurs, les relations, la vision du futur sont en train de changer ? ». Jonas, de son côté, espère que les jeunes comprendront qu’ils sont importants aux yeux de Dieu et pourront échanger sur les enjeux du christianisme dans le monde d’aujourd’hui.

Un programme ressourçant

Comme les autres années, les campeurs participeront à des temps de partage et de prière en petits groupes (les cellules). Pour le reste du programme, ils sont assez libres : « Ils peuvent skier, faire de la randonnée, participer aux ateliers proposés et même réviser, car beaucoup ont des examens après les vacances », expliquent les responsables. Avec, en point d’orgue, la fête costumée du Nouvel An, toujours très attendue.

Aux ados et jeunes qui hésiteraient à s’inscrire, Thibault et Jonas assurent que l’équipe cuisine du camp est excellente, les pistes superbes, les temps spirituels adaptés aux besoins actuels et qu’on y fait de belles rencontres : « Je ne connais personne qui regrette d’être monté au camp » conclut Thibault.

  • Encadré 1:

    A trois semaines du départ, les besoins de prière sont :

    • que dans cette période de rush, tous (responsables, oratrice, équipe louange, etc.) puissent garder les yeux fixés sur la vision donnée par Dieu et aller dans la même direction ;

    • la montée au chalet ;

    • l’unité en toute circonstance.

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