Job, un résistant universel sur RSR-Espace 2 du 23 au 27 mai

mercredi 18 mai 2011
Tout perdre, souffrir, résister. La figure biblique de Job résonne dans les drames humains individuels et collectifs à travers le monde. Présent dans les trois religions monothéistes comme dans l’imaginaire collectif, il continue d’inspirer tant les théologiens que les artistes et les écrivains. Une série d’émissions proposées par Gabrielle Desarzens, à découvrir dans A vue d’esprit sur RSR-Espace 2 du 23 au 27 mai.
L’histoire de Job est particulière : on la retrouve dans toutes les civilisations, même avant l’ère biblique. Au fil du temps, le personnage a tout à tour inspiré ou irrité nombre d’écrivains, de philosophes, de théologiens, de peintres, de musiciens, de poètes, de cinéastes et de metteurs en scène. « Il y a des millions de Job », confirme l’écrivain et journaliste Pierre Assouline. Des reflets visibles dans les réalités du commun des mortels, marquées de petites souffrances quotidiennes, aux victimes du tremblement de terre ou celles qui doivent fuir les conflits de leur région. Mais il se dégage avant tout de ce personnage une figure majeure de résistance, estime l’auteur français.
Dans la foulée de son dernier livre « Vies de Job », le biographe nous parle des découvertes et des rencontres qu’il a faites au fil de son enquête sur Job. Puis le pasteur Pierre-André Pouly, la théologienne Lyta Basset et le professeur de littérature Hans-Jürgen Schrader développent leur lecture de l’histoire de ce personnage parmi les plus fascinants de l’Ancien Testament.
 
« Job, un résistant universel », une série d’émissions à écouter en direct sur Espace 2 du lundi 23 au vendredi 27 mai à 10h30. Ou en tout temps sur la page web de l’émission.
 
 
Lundi 23 mai : Job, une figure de résistance avec Pierre Assouline
Job incarne le côté fraternel, universel du « Juste souffrant », ce qui lui accorde un succès encore jamais démenti depuis 25 siècles environ, estime le journaliste, écrivain et biographe français Pierre Assouline. Personnage proche des gens « parce que tous peuvent s’identifier à lui », Job est surtout pour l’auteur une figure de résistance majeure.
 
Pierre Assouline, Vies de Job, Paris, Gallimard, 2011.
 

Mardi 24 : L’histoire de Job dans celle des hommes avec Pierre Assouline
La lecture de l’histoire de Job a été, pour Pierre Assouline, un prétexte pour parler de « Job en moi et de ses traces en nous ». Ce personnage « m’a éclairé, m’a permis d’accepter ce que je n’acceptais pas, soit la mort des autres », témoigne-t-il.
 

 
Mercredi 25 : Une trajectoire christique avec Pierre-André Pouly
La Passion du Christ a souvent été mise en résonance avec l’épreuve de Job. Tous deux ont souffert, ont crié à Dieu leur souffrance. Et n’ont pas eu des amis qui ont su les soutenir. Pour Pierre-André Pouly, pasteur de la Maison de Crêt-Bérard à Puidoux, la parole qui dit la souffrance inacceptable est légitime et permet une relation nouvelle à Dieu.
 

Jeudi 26 : Un modèle de colère avec Lytta Basset
Une fois privé de tous ses biens, après avoir perdu ses enfants et frappé par la maladie, Job se met en colère contre Dieu. S’il y a un « non-savoir » fondamental dans ce qui arrive à l’être humain en termes de souffrance, l’expression de ce sentiment violent traduit le choix de vivre, selon la théologienne Lytta Basset.
 
Lytta Basset, Sainte colère, Genève, Labor et Fides, 2002.
Lytta Basset, Le pardon originel, Genève, Labor et Fides, 2000 :

 
Vendredi 27 : Quand Job s’invite chez Goethe avec Hans-Jürgen Schrader
La figure de Job a largement été réinvestie par la littérature, allemande en particulier. Le point avec Hans-Jürgen Schrader, professeur émérite de littérature à l’Université de Genève. Il explique notamment les analogies entre Job et le Faust de Goethe.
 
Collectif, De la Bible à la littérature, Genève, Labor et Fides, 2003.
 

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