Samedi 8 septembre, les groupes « Interjeunes » ont fêté leur cinquantième anniversaire à la Mauguettaz, un village situé près d’Yvonnand (VD). Quelque 300 participants ont vibré à l’évocation des moments forts de ces groupes de jeunes chrétiens, y compris en écoutant Marie-Louise Billaud, 91 ans, évoquer la première rencontre, en 1968, à Yverdon-les-Bains.
Des participants de tous âges, actuels ou anciens, étaient présents. Certains anciens membres du groupe étaient venus avec leurs adolescents, devenus à leur tour membres d'Interjeunes. Plusieurs anciens ont décrit leurs années Interjeunes comme des temps marquants de formation spirituelle, humaine et biblique.
Le premier groupe Interjeunes a été inventé par quelques chrétiens de la région yverdonnoise. Ceux-ci désiraient rassembler les jeunes chrétiens, peu nombreux et dispersés dans différentes Eglises, afin de créer un groupe plus fort, capable de fortifier les jeunes dans leur foi et de les aider à témoigner de Jésus-Christ. Ils ont été entendus et, en 1968, plusieurs petits groupes ont fusionné en un groupe interconfessionnel, capable de développer une nouvelle dynamique. Ce groupe a permis l’organisation de rencontres de qualité, notamment grâce aux orateurs invités.
Un concept porteur
Le concept a si bien fonctionné que, en 20 ans, le groupe Interjeunes d’Yverdon-les-Bains s'est développé jusqu'à réunir plus de cent personnes lors de ses réunions. Il proposait également des camps de ski, des rencontres de prière, un « Coffee-Bar », des activités récréatives et même un engagement social.
Comme les nombreux participants venaient parfois de loin, des groupes Interjeunes à l’image de celui d’Yverdon-les-Bains ont été créés ailleurs en Suisse romande : à Vallorbe, à Echallens, sur La Côte lémanique, dans le Chablais, dans la vallée de Joux, à Cossonay. Quelque 500 jeunes de 14 à 25 ans participent actuellement, de près ou de loin, aux événements organisés par les différents groupes locaux.
Aujourd’hui, les groupes Interjeunes évoluent dans un environnement très différent. D’une part, les Eglises se sont généralement dotées de leurs propres groupes de jeunes. D’autre part, certains jeunes ont développé une participation plus « virtuelle » aux groupes Interjeunes, par l’intermédiaire de réseaux sociaux comme Instagram et Snapchat. Interjeunes doit donc faire ce qu’il a déjà su faire par le passé : s’adapter et se réinventer.
Claude-Alain Baehler
Le site internet d'Interjeunes.