"Israël et la fidélité de Dieu (Romains 9 à 11)" par Thomas Salamoni

Thomas Salamoni mercredi 18 janvier 2017 icon-comments 2

Dans son parcours pour relire le thème de la justification par la foi seule, Thomas Salamoni poursuit sa lecture de l’épître aux Romains. Il nous propose ici une réflexion sur le thème d’Israël, en lien avec les chapitres 9 à 11 de la fameuse épître de Paul.

Alors qu’en Romains 1 à 8, Paul a exposé le projet de Dieu pour la restauration de la création entière, la question du destin d’Israël devient de plus en plus pressante. Comment se fait-il que ceux que Dieu a appelés pour le faire connaître parmi toutes les nations, ont, du temps de Paul, en bonne partie refusé d’accueillir Jésus comme leur Messie ? L’apôtre n’aborde pas le sujet à la légère. Il est personnellement touché, car c’est du salut de son propre peuple dont il s’agit[1]. Son développement contient quelques-uns des arguments les plus originaux de ses lettres[2].

Des questions lourdes de sens

Est-ce que les promesses de Dieu faites à Abraham seraient restées sans effet vu l’échec répété d’Israël à demeurer fidèle à son Dieu (9.6) ? Et vu cette infidélité chronique, Dieu aurait-il rejeté Israël (11.1), avec comme conséquence l’exclusion définitive des Juifs de ses promesses (11.11) ?

Deux présupposés ancrés dans la nature de Dieu aident à suivre la logique des réponses de Paul.

1. Il a une pleine confiance dans la justice de Dieu, dans sa fidélité en ses agissements avec l’humanité en général et Israël en particulier ! Parce qu’il compte sur la fidélité du Dieu de l’alliance, l’apôtre peut, à la lumière de l’œuvre de Jésus et des échecs d’Israël, apporter des éléments d’explication nouveaux de l’histoire du salut.

2. Dieu est souverain ! Sa recherche radicale de cohérence en sondant la fidélité de Dieu conduit Paul à des compréhensions surprenantes, mais ne lui fait pas oublier qu’il est humain, alors que Dieu est Dieu. Personne n’aura jamais la perspective englobante de Dieu. D’où la conclusion sous forme de confession (11.33-36). Pourtant, Dieu n’est pas pour autant ambigu ou arbitraire. S’il est libre de faire grâce ou d’endurcir qui il veut (9.19-29), l’objectif de Dieu est de faire grâce à tous, Juifs et non-Juifs sans discrimination (11.32). En effet, à cause de leur péché, tous les humains sont sous le jugement de Dieu. Dans sa patience généreuse, Dieu avait auparavant reporté le jugement (2.4), mais il l’a en quelque sorte avancé dans le temps et réalisé dans la mort du Christ (3.25-26), en sorte que ceux qui sont en Christ sont libérés du jugement à venir (5.9-1, 8.1).

Dieu serait-il injuste ? (9.6, 14)

Ainsi, la question de la fidélité de Dieu envers Israël fait partie du contexte plus large du projet de Dieu pour le monde. Oui, Israël est le peuple élu de Dieu, mais son besoin de grâce est identique à celui des non-Juifs (9.19-24). De concert avec les prophètes d’Israël, Paul voit le peuple juif comme pécheur et idolâtre, comme un peuple que Dieu n’a cessé de rappeler à lui, mais à qui il ne pouvait en fin de compte répondre que par le jugement terrible de l’exil[3].

Paul expose l’erreur d’Israël de revendiquer son statut exclusif de peuple de Dieu en se basant sur la loi. Romains 10.3-4 est central pour la réponse de Paul à la question de la fidélité de Dieu à ses promesses. Le justice de Dieu s’accomplit et se manifeste pleinement en Jésus le Messie, le point culminant de la loi. Non pas que la loi ne serait plus d’aucune utilité ou qu’elle serait abolie – des positions clairement exclues par Paul (2.17-29, 3.27-31). Plutôt, Jésus est celui vers qui la loi est censée conduire tout au long de l’histoire du salut. Dans la relecture par Paul de l’histoire de Dieu et d’Israël, la loi a servi à manifester le pouvoir destructeur du péché, car Israël était incapable de la suivre fidèlement (5.20), démontrant l’incapacité de ceux qui sont contrôlés par leur nature humaine à vivre de manière agréable à Dieu (8.7-8). Mais voici le point crucial : en Christ, Dieu a réalisé son objectif en offrant à tous, Juifs et non-Juifs, d’être justifiés par rapport au péché, et de pouvoir vivre fidèlement en fonction du caractère de Dieu. Cette réalisation a déjà été spécifiée en Romains 8.1-4, par le fait que Christ s’est occupé de manière définitive de la nature pécheresse, et a ainsi ouvert le chemin vers une vie dans la puissance du Saint-Esprit. C’est ce que Dieu a toujours envisagé et d’ailleurs promis en Deutéronome 30 à 32. Paul cite plusieurs de ces passages au chapitre 10, où il souligne la nécessité de prêcher l’Evangile, et aux Juifs et aux non-Juifs. Ainsi, la justice de Dieu, sa fidélité à ses promesses, est manifestée en Jésus le Messie et accessible lorsque quelqu’un entend, accueille et confesse Jésus comme Seigneur ressuscité. Voici le salut pour tous : la manifestation de la justice de Dieu qui démontre sa fidélité à ses promesses. Non, les promesses de Dieu ne sont pas restées lettre morte, il n’est pas injuste !

Nouvelles questions

Puisque la plupart des Israélites n’ont pas cru, Dieu aurait-il rejeté son peuple (11.1) ? D’accord, Paul et d’autres judéo-chrétiens sont des preuves que des Israélites aussi bénéficient du salut de Dieu. Cependant, beaucoup n’ont pas obtenu le salut mais ont trébuché : ils n’ont pas cru en Jésus comme Messie de Dieu (11.2-11a). Ce qui soulève une deuxième question : le fait de tomber dans l’incrédulité signifie-t-il qu’ils sont désormais irrécupérables (11.11) ? La compréhension des réponses de Paul à ces deux questions dépend de nouveau de la poursuite de la cohérence du plan de salut de Dieu pour tous. Or, dans cette perspective, personne n’est « irrécupérable ». D’abord, Paul interprète la transgression d’Israël comme moyen par lequel les non-Juifs sont entrés au bénéfice du salut. Mais ce n’est pas pour autant que la porte à été fermée aux Juifs. L’apôtre espère même qu’au travers de son ministère parmi les non-Juifs il suscite leur jalousie, auquel cas ils pourraient toujours trouver le salut en Jésus le Messie (11.11-16). Par rapport au destin d’Israël, si certains Juifs n’ont pas cru au Messie et ont ainsi été retranchés, selon l’image de l’olivier, ils peuvent de nouveau être greffés sur cet arbre en se tournant vers le Messie. Il y a donc toujours de l’espoir pour eux.

En conclusion, l’apôtre synthétise ses développements précédents comme un mystère maintenant révélé (11.25), un mystère parce qu’il faisait partie du plan souverain de Dieu et ne pouvait être saisi qu’avec du recul, à la lumière de Jésus le Messie. L’objectif de Dieu a toujours été de faire grâce à tous en offrant aux Juifs et aux non-Juifs le salut par la foi en Jésus-Christ. A l’intérieur de cet objectif a eu lieu un endurcissement pour Israël, qui pouvait être discerné tout au long de son histoire, et qui a finalement conduit à ce qu’il rejette Jésus comme Messie. N.T. Wright précise : l’endurcissement « est ce qui arrive quand le jugement autrement immédiat est reporté par Dieu et quand les gens concernés ne saisissent pas l’occasion de se repentir et de croire. Suivant la tradition juive représentée en 2.1-11, un tel ‘endurcissement’ ne peut avoir que deux résultats. Soit la personne revient sur elle-même, reconnaît la patience de Dieu, et se repent ; soit elle est destinée plus pleinement encore au jugement qui ne tardera pas à venir »[4]. C’est au travers de l’endurcissement d’une partie importante d’Israël que le plan de salut a été réalisé. La transgression d’Israël a ainsi conduit à la possibilité que des non-Juifs soient inclus dans le peuple de la nouvelle alliance (11.25 ; cf. 11.11-12), qui est ici appelé « Israël », un Israël redéfini, composé aussi bien de Juifs que de non-Juifs (11.26)[5].

Attention : ceci ne signifie aucunement le rejet de l’Israël ethnique. Dieu a pleinement accompli ses promesses en Christ. Comme du temps de Paul, tous les non-Juifs et tous les Juifs ne croient pas en Jésus, mais la grâce de Dieu est offerte à tous. Dieu veut faire grâce au peuple juif, le conduire dans la même obéissance de la foi en Jésus, une obéissance dans laquelle certains non-Juifs et certains Juifs se sont déjà engagés (11.28-32). En conséquence, par rapport à Israël comme peuple élu, Dieu peut être considéré comme juste et fidèle à ses promesses. Toutes les questions n’ont pas trouvé toutes les réponses. Il reste la connaissance souveraine de Dieu qui n’est pas accessible aux hommes, mais qui peut être confessée – l’apôtre conclut donc par une doxologie qui cite Job, le livre biblique de la question du mal par excellence (la théodicée)[6].

Des impulsions à recevoir

Pour Paul, il n’y a pas de théologie de remplacement ni de substitution d’Israël par l’Eglise. Au début de sa réflexion menée dans la douleur, il rappelle les prérogatives qui restent toujours – et aujourd’hui encore - celles d’Israël (9.4-5). Vers la fin, il avertit des chrétiens d’origine non juive du risque de s’enorgueillir par rapport aux Juifs – cela pourrait mal se terminer (11.19-22) ! Par contre, il voit clairement la mission d’Israël pleinement et entièrement accomplie par et en Jésus le Messie. A cause de l’œuvre du Fils de Dieu et du don de l’Esprit à la Pentecôte, la destinée de chaque Juif, tout comme de chaque non-Juif, est d’appartenir à Jésus !

Dieu peut appeler des chrétiens voire des Eglises entières à consacrer leurs vies à des nations, des groupes éthniques ou sociaux spécifiques[7]. La dimension de l’Evangile, par contre, ne permet jamais de considérer un groupe ou un peuple spécifique comme bénéficiaire préféré de la grâce de Dieu en priorité ou contre un autre groupe ou peuple. Un appel spécifique peut conduire les témoins du Christ à voir déjà par la foi le groupe ciblé dans l’étreinte que Dieu offre en Christ. Cependant, lorsqu’ils sont confrontés à d’autres, peut-être même à des ennemis du groupe visé, ils sont appelés à envisager également ces derniers dans l’étreinte de Dieu. La cible de la justice de Dieu invite à la fois à une vision large et focalisée. Placer dans notre perspective le prochain, qu’il soit athée, juif, musulman, hindou, animiste ou autre, sur la cible de la justice de Dieu, ne revient pas à un « positivisme » naïf, mais à adopter de manière conséquente un regard de foi qui considère chacun comme se trouvant à la portée de la miséricorde et de la grâce de Dieu.


[1] Romains 9.1-3, 10.1.

[2] Le sujet d’Israël continue à polariser et à crisper quand il est abordé entre chrétiens. Lorsque des désaccords se dessinent, la méfiance voire l’hostilité ne surgissent que trop vite ! On recourt de manière navrante au qualitficatif d’« extrêmiste sioniste » pour les uns ou d’« antisémite » pour les autres. Paul nous offre un bel exemple d’un approfondissement engagé et d’une analyse fine du projet de Dieu, sans prétendre avoir réponse à tout, mais en incluant chaque humain, Juifs et non-Juifs, dans l’espérance du salut en Jésus, le Messie d’Israël.

[3] N.T. Wright, Romans, The New Interpreter’s Bible, Volume X, Abingdon Press, Nashville, 2002, p. 640.

[4] N.T. Wright, Romans, p. 688 (ma traduction). Le processus a déjà été llustré en 9.6-11.10.

[5] De manière semblable, Paul a redéfini les termes « Juif » et « circoncision » (2.29), et « descendance d’Abraham » (chapitre 4 et 9.6-9).

[6] Romains 11.33-36, citant Job 41.3. C’est la réponse finale de Dieu adressée à Job (40.6-41.34), dans laquelle le Créateur affirme sa liberté souveraine, que Job reconnaît par la suite, de même que sa propre limitation humaine (42.1-6).

[7] Voir Galates 2.6-10 pour un début de ce genre de distinction dans les premiers temps de l’Eglise.

  • Encadré 1:

    Capture decran 2017 01 18 a 10.19.27La cible de la justice de Dieu

    Dans le premier article, nous avons présenté la lettre de Paul aux Romains comme une défense du projet de Dieu (une « théodicée ») de restaurer la création entière, en réponse à ses promesses faites dans le passé. En résumé, l’apôtre répond à trois questions interconnectées qui peuvent être représentées comme les trois cercles d’une cible :

    1. Le cercle extérieur : comment Dieu va-t-il restaurer l’univers entier ? (deuxième article)

    2. Le cercle intermédiaire : qu’en est-il d’Israël, le peuple choisi par Dieu pour réaliser son projet, mais qui semble avoir failli à sa mission ? (présent article)

    3. Le cercle central : comment Dieu peut-il justifier des humains prisonniers du péché ? (prochain et dernier article)

    Pour une approche détaillée de la lettre aux Romains, focalisée sur la fidélité de Dieu à ses promesses, voir N.T. Wright, Romans, dans The New Interpreter’s Bible, Volume X, 2002 (Abingdon Press, Nashville, USA).

2 réactions

  • Lei Meng lundi, 23 janvier 2017 14:20

    La dimension de l’Evangile ne permet jamais de considérer un groupe ou un peuple spécifique comme bénéficiaire préféré de la grâce de Dieu > Phrase mal tournée qu'il conviendrait de reformuler pour qu'on saisisse bien la pensée de l'auteur. Le pasteur est-il en train de nous dire que le Nouveau Testament nivelle les peuples dans leur rapport à la grâce? Et que, ce qui est toujours le plus important quand des chrétiens essaient de comprendre Romains 9-11, que la vocation d'Israël est épuisée, que le peuple de l'élection est devenu un groupe ethnique comme les autres? (si oui, entre parenthèses, on aimerait bien comprendre pourquoi le monde continue à s'acharner à ce point)… Car si c'est bien la pensée de l'auteur (dans la ligne de N.T. Wright), on peut peut-être rappeler que l'Évangile reste un accomplissement juif et l'apôtre dit dans une autre de ses lettres que «la bonne nouvelle est pour le Juif premièremement».

  • Thomas Salamoni mercredi, 01 février 2017 17:05

    Tout à fait d'accord que l'Evangile est un accomplissement juif, il a même été accompli par Jésus, le Messie d'Israël, le Juif par excellence. L'apôtre Paul réaffirme ce qui appartient toujours aux Juifs (Romains 9.4-5), et ce dont ils ont d'ailleurs besoin pour être sauvés (10.1). Comme exposé dans le premier article, à partir d'Abraham, Dieu a mis en route sa réponse au problème suscité par la désobéissance d'Adam, réponse développée dans l'histoire autour du peuple juif. Or, dans sa personne, Jésus a pleinement réalisé ce projet. Par la mort et la résurrection de son Fils, Dieu a renversé la dynamique de mort à l'oeuvre depuis Adam, et le Saint-Esprit, à la Pentecôte, a marqué de son sceau le peuple de Dieu reconfiguré autour de Jésus le Messie. Paul, dans ses épîtres, ne cesse d'affirmer qu'en Christ les promesses de Dieu ont été accomplies, et dans la nouvelle alliance ainsi inaugurée, le projet de Dieu de bénir par la descendance d'Abraham tous les peuples a commencé à toucher précisément des personnes de toutes les nations. Le peuple de la nouvelle alliance, qui consistera durant les premières années quasi exclusivement de Juifs qui en Jésus ont accueilli leur Messie, inclura de plus en plus des disciples de Jésus venant des autres nations. Le rôle du peuple de l’ancienne alliance en rapport avec le problème du péché est ainsi accompli. Les Juifs sont depuis lors appelés à accueillir en Jésus leur Messie, ce Messie qui leur était destiné en premier. C’est dans ce sens que je comprends « pour les Juifs premièrement ». Non, Israël n’est pas devenu un groupe ethnique comme les autres (voir de nouveau Romains 9.4-5), mais son appel, et l’appel de chaque Juif, est de trouver sa place dans le peuple de la nouvelle alliance, autour du Messie. Et dans ce peuple, effectivement et clairement, toute préférence due à des origines (y comprise celle de venir du peuple juif), perd son importance, devient « indifférente ».
    Mon affirmation que l’Evangile « ne permet jamais de considérer un groupe ou un peuple spécifique comme bénéficiaire préféré de la grâce de Dieu en priorité ou contre un autre groupe ou peuple » se référe au regard éclairé par l’œuvre accomplie par Jésus le Messie, le Fils de Dieu, que nous portons sur chacun de nos prochains. A ce sujet, je trouve intéressant le développement de Paul dans 2 Corinthiens 5.14-16, et surtout le dernier verset : « Ainsi, désormais, nous ne percevons plus personne de manière humaine ; et si nous avons connu le Christ de manière purement humaine, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. » Sans épuiser le sens de ce texte, il me semble qu’il nous invite à considérer tout être humain à la lumière du Messie qui est mort « pour tous ». C’est pour chaque être humain que Jésus est mort, chacun de mes prochains a pour ainsi dire la valeur du Fils unique de Dieu. Bien entendu, ce salut est à recevoir par grâce, par le moyen de la foi, par chacun en particulier. Mais le prix que Dieu a payé pour notre salut, c’est bien son Fils unique – que ce soit pour un Juif ou un non-Juif.
    Enfin, la réponse que nous donnons à la question de la place du peuple juif dans l’histoire du monde sous la nouvelle alliance dépend de notre interprétation de l’Ancien Testament à la lumière du Nouveau, et en particulier de la manière dont nous comprenons l’accomplissement des prophéties, y compris bien sûr de l’Apocalypse. A ce sujet, il existe des traditions d’interprétation diverses, et il vaut la peine d’en connaître les principales. Ceci permet d’identifier l’approche qui nous paraît la plus plausible, de se l’approprier avec prudence, tout en respectant ceux qui sont arrivés à d’autres conclusions dans une même recherche de fidélité à l’Ecriture. Bien des divisions entre des frères et sœurs qui partagent la même foi pourraient ainsi être évitées, ou du moins limitées quant aux dégâts qu’elles ne font que trop souvent.

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