Démarrage du Tag, une Eglise presque sans locaux

vendredi 14 décembre 2012
Une première célébration « centralisée » du Tag, une nouvelle Eglise évangélique, a eu lieu à Saint-Aubin-Sauges en novembre dernier. Présentation d'une communauté qui se veut atypique.
Le vendredi 30 novembre dernier, après le travail, ils sont venus de Neuchâtel, Vallorbe, Bienne, Lausanne, Péry, Les Ponts-de-Martel, La Chaux-de-Fonds... jusque dans la salle paroissiale de Saint-Aubin-Sauges, dans le canton de Neuchâtel. Pour les accueillir, du Champagne – enfin presque ! – les attend, ainsi qu'une sympathique collation.
Quelques conversations plus tard, près de 40 personnes naviguent autour des tables, se saluent, font connaissance. Puis, un mot de bienvenue précède une « prière contre l'esprit religieux », accompagnée d'une chorégraphie digne d'un haka néo-zélandais. Les enfants adorent. Les adultes se marrent.
C'est ainsi que la première rencontre du Tag, une nouvelle Eglise évangélique atypique, a commencé. Ne cherchez pas la signification du mot Tag : personne ne la connaît vraiment. C'est peut-être de l'anglais... ou quelque chose de très visible... ou peut-être rien du tout.
 
S'obliger à rester ouverts vers l'extérieur
Le concept du Tag, c'est une communauté qui ne possède pas ses propres locaux, afin de s'obliger à rester ouverte vers l'extérieur. « Une Eglise se demandait comment organiser des activités intéressantes pour attirer des gens, explique Emmanuel Schmid, l'un des initiateurs du Tag. Mais une Eglise doit faire le contraire : sortir à la rencontre de ceux qui ont besoin de découvrir l'Evangile. Nous allons donc faire du Tag un lieu suffisamment inconfortable pour que nous ayons envie de sortir. »
Le Tag est constitué de « groupes d'action », de sortes d'Eglises de maisons qui possèdent chacune leur rythme et leur dynamique propre. Actuellement, quatre groupes se réunissent à la Béroche, à Péry et dans le Val de Travers. Environ une fois par mois, ils se rassemblent et vivent un événement spirituel et convivial. Le lien entre les groupes est également assuré par un blog privé.
« Le diable n'a pas peur des chrétiens, mais des chrétiens qui entrent dans leur destinée », explique Emmanuel Schmid. C'est pourquoi le Tag désire permettre à ceux-ci de découvrir et d'exercer l'appel de Dieu à leur égard.
 
Aller à la rencontre des gens
Par sa structure, le Tag veut donc se donner les moyens d'accomplir ce qui incombe normalement à chaque Eglise : aller à la rencontre des gens au lieu d'attendre qu'ils viennent au culte, permettre à chaque chrétien de rentrer dans son appel. Il se veut différent d'une Eglise traditionnelle, porteur d'un état d'esprit. Mais il tient aussi à se développer en communion avec notre fédération. « Nous tenons à être coachés par des personnes de la FREE », précise Emmanuel Schmid.
Quant à Pascal Crelier, un autre initiateur du Tag, il rêve déjà à la rencontre centralisée qui aura lieu près de chez lui : « On va peut-être proposer quelque chose dans une métairie que nous irions rejoindre à pieds. »
Claude-Alain Baehler

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