Le principe : le pasteur choisit quatre textes ou quatre thèmes pour une série de quatre prédications. Il propose à ses auditeurs de méditer ces textes en semaine. C’est la base. A cette démarche, il peut ajouter des textes complémentaires en évitant toutefois de surcharger le méditant. Un ensemble de trois textes pour une semaine devrait suffire.
Comment procéder?
Lors du lancement, prenez soin de distribuer la liste complète des références bibliques pour quatre semaines. Les gens ne participent pas forcément systématiquement au culte tous les dimanches. Ils éviteront ainsi de se retrouver sans les indications. Comme les Eglises ont souvent des sites web, les références peuvent se retrouver en ligne.
Après votre prédication, prenez le temps d’introduire les textes à méditer pour la semaine. Quelques indications pour éviter les difficultés exégétiques, quelques pistes de méditation.
Ajouter des boucles supplémentaires
La prédication du dimanche se noie souvent dans un flot d’informations généré par les mass-médias électroniques de tous bords et les activités de loisirs des croyants. Ce n’est pas en parlant plus « fort » que vous serez entendus, mais en multipliant les boucles de « lecture » et d’interprétation. Si le croyant médite en semaine le texte que vous avez choisi d’expliquer lors du culte, il risque de pouvoir aller plus loin avec celui-ci. Si vous ajoutez d’autres boucles comme l’étude biblique (sur le ou les mêmes textes), c’est comme si vous tapiez sur un clou d’une manière répétée.
Une autre boucle intéressante et qui ne demande qu’un minimum d’organisation, consiste à accorder pendant le culte quelque dix minutes de partage sur ce que les croyants auront vécu lors de leur méditation. C’est aussi une manière de se stimuler mutuellement et d’enrichir l’explication du texte biblique par des apports très personnels.
Les groupes de maison peuvent, eux aussi, reprendre les thèmes ou les textes. C’est encore une boucle supplémentaire.
De moins en moins de lecteurs
La lecture silencieuse a été, jusqu’à l’avènement des mass-médias électroniques, au sommet de la culture occidentale. Celle-ci se perd et si les gens n’aiment plus lire la Bible, c’est en grande partie par inadaptation culturelle. Tenez compte de ce facteur culturel. Ne faites pas seulement lire le texte, mais proposez des versions audio ou vidéo. Les sites
www.allobible.org et
www.allobible.mobi et d’autres offrent des extraits sur ce type de support.
Henri Bacher, directeur de Logoscom