ACTUALITÉS

  • «Les Béatitudes ou le parcours de foi du chrétien (Matthieu 5. 1-12)» par Serge Carrel

    «Les Béatitudes ou le parcours de foi du chrétien (Matthieu 5. 1-12)» par Serge Carrel

    Au cours de l’histoire de l’Eglise, les Béatitudes ont été comprises de différentes manières. Dans cette prédication donnée à l’Eglise évangélique de la Pélisserie le 11 octobre 2025, Serge Carrel vous propose de s’inscrire dans la ligne d’interprétation qu’a développée John Wesley. L’initiateur du méthodisme voit dans ces « heureux » le parcours du chrétien, de sa découverte de la foi à un engagement résolu au sein de la société. Pour faire court : de la pauvreté en esprit à la joie de la persécution.

    jeudi 16 octobre 2025
  • «Au-delà du cessez-le-feu: l’accord de Gaza et la lutte pour la dignité palestinienne» par Salim Munayer et Justin Meyers

    «Au-delà du cessez-le-feu: l’accord de Gaza et la lutte pour la dignité palestinienne» par Salim Munayer et Justin Meyers

    Salim Munayer, le fondateur de l’ONG Musalaha – la réconciliation en arabe – participe actuellement à la Semaine de la paix à Genève. Il animera une journée de formation du FREE COLLEGE ce samedi à l’Eglise évangélique de la Pélisserie à Genève, et ce dimanche il y prêchera à 9h45. Membre du Réseau Paix et Réconciliation de l’Alliance évangélique mondiale, il considère les chrétiens comme la présence réconciliatrice de Dieu dans un monde fracturé. A ce titre, il réagit à l’accord du 13 octobre signé à Charm el-Cheikh en Egypte pour entériner le cessez-le-feu à Gaza. Cet article est paru le 14 octobre en anglais sur le site en ligne « Evangelical Focus ».

    mercredi 15 octobre 2025
  • «Le Sermon sur la montagne: une balise fondamentale pour l’aventure de la foi» par Serge Carrel

    «Le Sermon sur la montagne: une balise fondamentale pour l’aventure de la foi» par Serge Carrel

    Le Sermon sur la montagne de Jésus de Nazareth est un discours que nombre de chrétiens aujourd’hui essaient de vivre dans leur réalité. Salim Munayer, fondateur de l’ONG Musalaha en Israël, en a fait le texte de référence de son engagement. Alors qu’il sera le week-end prochain à l’Eglise évangélique de la Pélisserie, nous vous proposons une prédication qui a été tenue le 28 septembre sur ce discours de Jésus par le pasteur de cette Eglise : Serge Carrel.

    mardi 14 octobre 2025
  • «La guerre au Moyen-Orient n’est pas religieuse mais une lutte pour l’hégémonie» par Salim Munayer

    «La guerre au Moyen-Orient n’est pas religieuse mais une lutte pour l’hégémonie» par Salim Munayer

    Il sera à Genève les 18 et 19 octobre pour une journée de formation du FREE COLLEGE et pour une prédication en lien avec « le Sermon sur la montagne et les logiques de conflits ». Salim Munayer, théologien évangélique israélo-palestinien, livre ici une des clés de son analyse de la situation actuelle en Israël-Palestine. Cet article a été publié le 18 juillet 2025 sur le site du « Peace and Reconciliation Network » de l’Alliance évangélique mondiale.

    mercredi 08 octobre 2025
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mardi, 24 décembre 2013 01:00

24 décembre : La nouvelle naissance dans l’histoire

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Durant ce temps de l’Avent, nous avons régulièrement donné la parole ou tiré le portrait de gens qui avaient rencontré le Christ ces dernières années. Toutefois, la nouvelle naissance est une expérience qui travers le temps. Voici quelques figures marquantes de l’histoire chrétienne qui ont vécu cela.

La nouvelle naissance n’est pas une expérience chrétienne qui s’arrête avec la mort de Jésus. On la retrouve dans la vie de personnalités célèbres de l’histoire de l’Eglise.

On peut tout d’abord penser que Tertullien à la fin du IIe ou au début du IIIe siècle, lorsqu’il dit : « On ne naît pas chrétien, on le devient », fait référence à cela. La foi chrétienne n’est pas héréditaire. Chaque génération est appelée à s’approprier le message de l’Evangile et à faire sienne le salut en Jésus-Christ…

Pour Augustin dans un jardin

On peut penser aussi à Augustin d’Hippone qui, dans son fameux Les Confessions, raconte son parcours avant de découvrir la foi en Jésus-Christ, notamment dans un chapitre intitulé : « La scène du jardin ». Nous sommes en août 386 à Milan. Augustin est tourmenté par le fait de mettre ou non sa confiance en Dieu. Il se trouve dans un jardin avec l’un de ses amis… et là il entend dans une propriété voisine la voix d’un enfant qui dit : « Prends et lis ! » Il se précipite alors sur le texte des épîtres de Paul qu’il a amené avec lui et tombe sur un passage qui le concerne directement et qui l’invite à quitter sa vie de « patachon »… Il en est bouleversé et prend conscience que Dieu lui parle, en direct. Il se fera baptiser peu après, à l’âge de 33 ans.

Pour François dans une chapelle en ruine

On peut penser à François d’Assise, ce fils de marchand drapier qui menait grande vie, connu comme l’un des animateurs notoires des fêtes de jeunesse de la ville d’Assise…

La démarche de conversion de François se passe en deux temps. Le second, c’est le renoncement aux biens de son père, Pietro Bernardone. François s’est pris d’affection pour une petite chapelle en ruine aux alentours d’Assise : la chapelle de San Damiano. Il aime s’y rendre et passer du temps devant Dieu. Un jour, alors qu’il médite devant un crucifix, il entend une voix qui lui dit : « François, répare ma maison qui, comme tu le vois, tombe toute en ruine ». François ne passe pas des heures à faire l’exégèse de cette phrase. Pour lui, c’est clair ! Il a reçu l’ordre de restaurer la chapelle de San Damiano. Ni une, ni deux ! Il va chercher les moyens de mener cette tâche à bien chez la personne la plus proche. En l’occurrence son père. Sans rien demander, il s’empare de plusieurs pièces de drap et va les vendre au marché d’une ville voisine : Foligno. Dans le même élan, il vend son cheval. François revient à pied à Assise et donne le produit de la vente au prêtre de San Damiano.

Pietro, le père, accuse alors François, le fils, de l’avoir volé. Il exige d’être remboursé. François pose un signe fort. Il ôte ses vêtements, et, nu comme un ver, lâche, selon son biographe Thomas de Celano : « Désormais, c’est en toute liberté que je pourrai dire : « Notre Père qui es aux cieux ! » Pietro Bernardone n’est plus mon père, et je lui rends non seulement son argent que voici, mais encore tous mes vêtements. J’irai nu à la rencontre du Seigneur » (2 C 12/ Vita secunda). L’évêque le couvre alors de son manteau et François s’en va, manifestant sa rupture avec le train de vie familial et son dépouillement absolu.

Pour John Wesley lors d’une étude biblique

On peut aussi penser à John Wesley le fondateur du méthodisme qui raconte que le 24 mai 1738 dans une soirée d’étude biblique à Londres, alors que quelqu’un lisait la préface du commentaire de l’épître aux Romains de Martin Luther, le réformateur du XVIe siècle, il a senti une étrange chaleur lui gagner le cœur. Il était environ 20h45… Et là John Wesley de dire : « Je sentis que je plaçais effectivement ma confiance dans la Christ, le Christ seul, pour mon salut ; l’assurance me fut donnée qu’il avait pris mes péchés, oui les miens, et qu’il m’avait sauvé de la loi du péché et de la mort… »

***

La nouvelle naissance est une expérience qui traverse l’histoire de l’Eglise. Des gens qui n’étaient pas dans la foi deviennent un jour disciples et découvrent comment Dieu a préparé le terrain, comment il a œuvré pour que cette nouvelle naissance, cette naissance d’en-haut par l’Esprit, se produise… (Jean 3, 1-8). Alors, nous nous découvrons enfants de Dieu, fils ou fille du Père. Aimés de toute éternité !

Yes !

Serge Carrel
Lafree.ch
 

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